Le choix de l’endroit pour installer une sonde se décide à deux niveaux :
- Où dans la parcelle ? priorité à la zone de la parcelle ayant la réserve hydrique la moins importante, idéalement sur la première position du tour d’eau, éviter les zones de recroisement d’irrigation, les zones de temporisation du matériel, …
- Où par rapport aux plantes ? viser à être dans le bulbe racinaire médian, c’est-à-dire ni trop près du pied, ni trop éloigné. En goutte à goutte, on veillera aussi à être à l’intérieur médian du bulbe d’humidité.
Le choix de l’emplacement de la sonde relève donc simplement du bon sens. Cet emplacement est un parti pris et le pilotage se fait ensuite en connaissance de cause.
Il est à noter que tous les systèmes se basent sur un point de référence, soit un point physique de mesure pour une sonde au champ, soit un point virtuel d’estimation pour un bilan hydrique.
Dans ce dernier cas, il est habituel de définir un ‘situation moyenne représentative’ de la parcelle. Elle croisera donc une RFU estimée, une ETp estimée, avec un coefficient Kc estimé pour le stade de la culture, etc.. Ces différentes estimations font parfois que cette situation moyenne n’est pas fidèle à la réalité en fait. C’est pourquoi un outil de mesure in situ tel qu’une sonde capacitive AquaCheck permet de recaller un bilan hydrique. Ces deux approches sont complémentaires.
Donc quand on est précis à un endroit connu de la parcelle, il est possible d’en tirer des projections sur le reste de la parcelle quand on connait la variabilité de sol et de son potentiel.